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samedi 8 août 2009

C'est quoi la télé ?science et technologie

La télévision se présente un peu comme un journal animé. On y trouve de l'information, du divertissement, de la publicité, mais tout ça présenté en images. Tout comme les journaux, la télévision est un produit de consommation à la base d'une industrie caractérisée par la concurrence et, bien sûr, le souci de la profitabilité.
Comme pour les journaux, les chaînes de télévision couvrent leurs frais de production en vendant des espaces publicitaires. À la télé, les tarifs varient en fonction de l'heure de diffusion, de la durée du message, mais également et surtout en fonction de la popularité de l'émission à l'intérieur de laquelle va s'insérer la publicité.
Autre particularité commune à la télévision et aux autres médias, la politique éditoriale est un élément fondamental pour comprendre la nature des contenus qui sont offerts.
On peut dire que tous les médias portent un regard qui leur est propre sur la vie, les événements, les gens qui font l'actualité, etc. Ce regard qui dépend notamment du public-cible de chacun donne beaucoup de sa couleur à la politique éditoriale.
La politique éditoriale est une façon pour les médias de se distinguer les uns des autres. C'est ce qui détermine par exemple l'importance relative de l'information par rapport au divertissement, mais aussi l'importance qui sera accordée à un sujet d'actualité par rapport à un autre ou la façon dont celui-ci sera traité.
Pour comprendre ce qu'est la politique éditoriale, il suffit de regarder successivement les bulletins d'information de Radio-Canada, TVA et TQS le même jour. Ce jour-là, la réalité est la même pour tout le monde, pourtant aucun ne parle des mêmes sujets de la même façon ni dans le même ordre.
Bien sûr la réalité est la même pour tout le monde, mais le regard que porte chaque média sur cette réalité est différent. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas confondre réalité et réalité médiatique.
De plus, les dix dernières années ont vu naître le phénomène de la spécialisation non seulement à la télévision, mais dans tous les médias. Parallèlement aux médias dits « généralistes » comme TVA, La Presse ou CBF.FM qui proposent des contenus variés allant de l'information générale au divertissement, on trouve aujourd'hui une abondance de médias spécialisés et plus particulièrement à la télévision.
Outre les similitudes entre la télévision et les autres médias, le petit écran a évidemment ses particularités. Par exemple, à la différence des journaux, il est possible de faire autre chose en même temps qu'on la regarde. Par contre, comme elle n'est pas conçue pour être transportée (quoique ce soit de moins en moins vrai !), il est bien difficile d'y avoir accès ailleurs que dans son salon.
Autre élément de distinction, c'est l'industrie de la télévision, plus que celle de la radio ou des médias imprimés, qui a connu les transformations les plus importantes depuis son apparition.
Du noir et blanc, on est passé aux images en couleurs et la technologie ne cesse d'améliorer la performance des écrans ; l'arrivée, dans les années 70, des stations diffusant sur le UHF puis la câblodistribution ont favorisé la multiplication des chaînes ; l'usage du magnétoscope qui s'est répandu à partir des années 80 a libéré les télespectateurs des contraintes d'horaire ; l'apparition de la radiodiffusion directe par satellite (RDS) dans les années 90 a stimulé davantage la création de nouvelles stations et finalement, grâce à la compression numérique, le câble en propose encore plus. De plus, les téléviseurs sont reliés à Internet et de nouveaux programmes sont accessibles par ce réseau.
Aujourd'hui, c'est près de 300 chaînes qui sont accessibles aux canadiens à tout moment du jour et de la nuit. Et selon Dave Atkinson du Centre d'études sur les médias, « il faut comprendre que la technique va encore permettre d'augmenter le nombre potentiel de chaînes, grâce aux amélioration apportées tant dans le secteur de la télédistribution qu'en ce qui a trait aux récepteurs de télévision ».
Cette prolifération des chaînes entraînent un déséquilibre entre l'offre et de la demande d'espace publicitaire. Elles sont de plus en plus nombreuses à convoiter les mêmes annonceurs et doivent rivaliser de moult façons pour obtenir leur part du gâteau, notamment en modifiant la programmation qu'elles proposent (pour qu'elle coûte moins cher et attire le plus de téléspectateurs possible).
science et technologie
source:ici

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