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samedi 8 août 2009

C'est quoi la télé ?science et technologie

La télévision se présente un peu comme un journal animé. On y trouve de l'information, du divertissement, de la publicité, mais tout ça présenté en images. Tout comme les journaux, la télévision est un produit de consommation à la base d'une industrie caractérisée par la concurrence et, bien sûr, le souci de la profitabilité.
Comme pour les journaux, les chaînes de télévision couvrent leurs frais de production en vendant des espaces publicitaires. À la télé, les tarifs varient en fonction de l'heure de diffusion, de la durée du message, mais également et surtout en fonction de la popularité de l'émission à l'intérieur de laquelle va s'insérer la publicité.
Autre particularité commune à la télévision et aux autres médias, la politique éditoriale est un élément fondamental pour comprendre la nature des contenus qui sont offerts.
On peut dire que tous les médias portent un regard qui leur est propre sur la vie, les événements, les gens qui font l'actualité, etc. Ce regard qui dépend notamment du public-cible de chacun donne beaucoup de sa couleur à la politique éditoriale.
La politique éditoriale est une façon pour les médias de se distinguer les uns des autres. C'est ce qui détermine par exemple l'importance relative de l'information par rapport au divertissement, mais aussi l'importance qui sera accordée à un sujet d'actualité par rapport à un autre ou la façon dont celui-ci sera traité.
Pour comprendre ce qu'est la politique éditoriale, il suffit de regarder successivement les bulletins d'information de Radio-Canada, TVA et TQS le même jour. Ce jour-là, la réalité est la même pour tout le monde, pourtant aucun ne parle des mêmes sujets de la même façon ni dans le même ordre.
Bien sûr la réalité est la même pour tout le monde, mais le regard que porte chaque média sur cette réalité est différent. C'est pour cette raison qu'il ne faut pas confondre réalité et réalité médiatique.
De plus, les dix dernières années ont vu naître le phénomène de la spécialisation non seulement à la télévision, mais dans tous les médias. Parallèlement aux médias dits « généralistes » comme TVA, La Presse ou CBF.FM qui proposent des contenus variés allant de l'information générale au divertissement, on trouve aujourd'hui une abondance de médias spécialisés et plus particulièrement à la télévision.
Outre les similitudes entre la télévision et les autres médias, le petit écran a évidemment ses particularités. Par exemple, à la différence des journaux, il est possible de faire autre chose en même temps qu'on la regarde. Par contre, comme elle n'est pas conçue pour être transportée (quoique ce soit de moins en moins vrai !), il est bien difficile d'y avoir accès ailleurs que dans son salon.
Autre élément de distinction, c'est l'industrie de la télévision, plus que celle de la radio ou des médias imprimés, qui a connu les transformations les plus importantes depuis son apparition.
Du noir et blanc, on est passé aux images en couleurs et la technologie ne cesse d'améliorer la performance des écrans ; l'arrivée, dans les années 70, des stations diffusant sur le UHF puis la câblodistribution ont favorisé la multiplication des chaînes ; l'usage du magnétoscope qui s'est répandu à partir des années 80 a libéré les télespectateurs des contraintes d'horaire ; l'apparition de la radiodiffusion directe par satellite (RDS) dans les années 90 a stimulé davantage la création de nouvelles stations et finalement, grâce à la compression numérique, le câble en propose encore plus. De plus, les téléviseurs sont reliés à Internet et de nouveaux programmes sont accessibles par ce réseau.
Aujourd'hui, c'est près de 300 chaînes qui sont accessibles aux canadiens à tout moment du jour et de la nuit. Et selon Dave Atkinson du Centre d'études sur les médias, « il faut comprendre que la technique va encore permettre d'augmenter le nombre potentiel de chaînes, grâce aux amélioration apportées tant dans le secteur de la télédistribution qu'en ce qui a trait aux récepteurs de télévision ».
Cette prolifération des chaînes entraînent un déséquilibre entre l'offre et de la demande d'espace publicitaire. Elles sont de plus en plus nombreuses à convoiter les mêmes annonceurs et doivent rivaliser de moult façons pour obtenir leur part du gâteau, notamment en modifiant la programmation qu'elles proposent (pour qu'elle coûte moins cher et attire le plus de téléspectateurs possible).
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dimanche 12 juillet 2009

Comment fonctionne la télévision ?science et technologie

La télévision, est constituée principalement d’un tube cathodique. C'est une grosse ampoule de verre dans laquelle on a fait le vide. Sur la surface intérieure de l'écran, en façade, sont disposées, en triangle pour la plupart, plus d’un million de pastilles de couleur primaire rouges, vertes et bleues (RVB) dont le mélange permet de reconstituer toutes les couleurs possibles en un point (pixel). Ces pastilles nommées luminophores sont composées d'un dérivé du phosphore devenant fluorescent lorsqu’elles sont frappées par un électron. Du côté opposé du tube se trouve un ensemble de trois canons à électrons (filament), chacun étant destiné à produire des électrons qui frapperont une des trois pastilles fluorescentes de couleur précise. Ainsi, chacune de ces pastilles s'éclairera en fonction de l'électron qui le percute. Le mélange des couleurs activées reconstituera une couleur pour l'œil. La fabrication d'une image sur l'écran utilise une propriété de l'œil humain : la persistance rétinienne. l'œil et le cerveau interprètent une image en 1/25 ème de seconde. Ainsi, il suffit d'envoyer 25 images à l'œil en 1 seconde pour que le mouvement soit perçu de façon fluide. Vous pouvez d'ailleurs en faire l'expérience en agitant un stylo devant vos yeux. Vous n'arrivez pas à distinguer le stylo, mais une espèce de nuage flou. Une image est ainsi créée par la superposition de deux balayages entrelacés du spot électronique : un balayage pour les lignes paires (en 1/50 ème de seconde) et un balayage pour les lignes impaires (en 1/50 ème de seconde), ceci afin d'éviter le scintillement, et s'effectuant de gauche à droite et de haut en bas. L'œil capte l'information et l'image est remplacée par une nouvelle au bout de 1/25 ème de seconde. Ainsi, l'oeil est trompé et le mouvement est reconstitué par le cerveau.

Les informations permettant de reconstituer les images sont envoyées par des émetteurs via les ondes hertziennes (ondes radio), captées par l'antenne placée sur votre maison ou votre appartement, puis décryptées par un ensemble électronique nommé tuner.Aujourd’hui, ces informations peuvent être transmises par des satellites ou par un câble en fibre optique.
Voici une publicité de vente de télévision parue en 1939 dans un journal américain :

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lundi 6 juillet 2009

Comment ça fonctionne l'internet ?science et technologie

La plupart (mais pas tous) des services de l'Internet fonctionnent en mode client-serveur. Cela veut simplement dire qu'un des ordinateurs possède les informations, celles-ci sont stockées sur ses disques, et que l'autre va les lui demander. Le serveur est celui qui possède les informations. Il attend des clients et, comme ceux-ci peuvent arriver n'importe quand, le serveur est typiquement une machine allumée 24 heures sur 24. Le client est couramment votre machine de bureau : au moment où vous le décidez, votre ordinateur va aller chercher des informations sur le serveur. Notez que, dans le cas du web, une même machine serveuse peut héberger de très nombreux sites.
Pour que le transfert d'informations du serveur au client se fasse bien, il faut que le client connaisse l'adresse du serveur, pour savoir où demander, parmi les milliers de machines connectées, et que le serveur et le client parlent un langage commun, ce que l'on nomme un protocole.
Les adresses sont utilisées partout dans les réseaux (et pas seulement dans les réseaux informatiques, un numéro de téléphone est un exemple d'adresse). Dans l'Internet, vous avez un type d'adresse par service utilisé. Par exemple, pour le web, les adresses se nomment des URL (Universal Resource Locator, ce qui veut dire, à peu près, adresse universelle d'une ressource) et ressemblent à : http://www.globenet.org/RLF
Vous n'êtes pas obligé de comprendre cette adresse mais vous devez la taper sans erreur en respectant notamment la différence majuscules/minuscules. Si vous voulez la décoder, notez simplement que le premier champ (les lettres avant le :) désigne le protocole, c'est-à-dire le langage informatique à utiliser entre les deux machines (il en existe d'autres que HTTP), le deuxième champ (entre les // et le premier / isolé) est le nom de la machine serveuse et le reste de l'adresse désigne un fichier ou dossier précis sur un serveur qui peut en comporter beaucoup.
Ceci ne concerne que le web : les adresses du courrier électronique sont différentes. Il s'agit en effet d'un service très différent, aussi bien dans ses concepts que dans son utilisation. Elles ressemblent à : bortzmeyer@ras.eu.org Le premier champ (à gauche du @) est en général le nom du destinataire (cela peut être un pseudonyme ou des initiales) et le deuxième champ (à droite du @) est un domaine.
Les câble
Tous ces ordinateurs sont reliés par des câbles, eux aussi très variés. Vous avez peut-être entendu des affirmations du type "Pour surfer plus vite sur le Net, il faudrait plus de fibres optiques". En réalité, le problème du débit des tuyaux est bien plus complexe que cela.
Pour l'utilisateur de l'Internet, la performance dépend de la latence et du débit. La première est le temps que mettent les données à voyager. Le second est la quantité de données qui peuvent passer en même temps. Pour prendre une comparaison automobile, un scooter a certainement une meilleure latence qu'un camion dans les rues de Paris (il arrivera avant le camion) mais le camion a un meilleur débit (un déménagement avec le camion prendra moins de temps).
Le facteur essentiel qui gouverne la latence est la longueur du "câble". Une liaison satellite a en général une mauvaise latence car la plupart des satellites de télécommunication sont installés sur l'orbite géostationnaire, qui est loin de la Terre. C'est pour cela que les liaisons transatlantiques sont en général le fait de câbles sous-marins.
Pour un serveur web, c'est en général le débit qui est le plus important.
Le facteur essentiel qui gouverne le débit est la rapidité de modulation de l'émetteur, c'est-à-dire la capacité de l'émetteur à émettre beaucoup de bits en peu de temps. Cette capacité dépend assez peu du câble (encore qu'un câble de qualité insuffisante puisse empêcher de tirer parti d'un émetteur rapide). C'est ainsi que les mêmes câbles du téléphone peuvent faire passer les 14 kilobits par seconde d'un modem bas de gamme ou le débit mille fois supérieur de la technique ADSL [
2]. On voit que la fibre optique n'est nullement nécessaire.
Le kilobits par seconde, c'est l'unité de débit (l'unité de latence étant la seconde). Plus ce chiffre est élevé, plus vous faites passer d'informations par seconde. Une image typique d'une page web fait entre 10 et 40 kilo-octets. Une page web typique, sans les éventuelles images, fait entre 1 et 2 kilo-octets [
3].
Une image à qualité suffisante pour être imprimée atteint facilement 1 méga-octet (1024 kilo-octets). L'intégralité de la Bible, Ancien et Nouveau Testament, prend, après compression, à peu près la même taille. Cela veut dire qu'avec le modem à 14 kilobits par seconde ci-dessus, on fera passer la Bible en 8000/14 = moins de dix minutes. Si on télécharge la Bible, on est en général prêt à patienter un peu. Mais, quand on attend une page web, on supporte beaucoup moins bien une attente, ne serait-ce que de sept ou huit secondes. Dans le même temps, avec un modem identique, on peut faire passer 14 kilo-octets, ce qui fait une page moyenne avec une ou deux très petites images.
Enfin, le son ou la vidéo consomment tellement de débit qu'il s'agit d'un véritable gaspillage des ressources du réseau. Dans ce domaine, la notion de développement durable ne s'est pas encore imposée.
Donnons quelques valeurs typiques de débit. Un modem courant débite entre 25 et 30 kilobits par seconde, selon l'état de la ligne téléphonique (il ne sert à rien d'avoir un modem rapide sur une mauvaise ligne, un problème que les Africains connaissent bien). Une ligne spécialisée (donc permanente) Transfix va entre 256 kilobits par seconde et 2 mégabits par seconde. Un réseau local à technologie Ethernet, comme il y en a sans doute dans votre entreprise ou votre université, va à 100 mégabits par seconde. Les grands câbles transatlantiques ont un débit de plusieurs dizaines de gigabits par seconde, mais partagé entre beaucoup d'utilisateurs [
4].
C'est là en effet la plus grande escroquerie qui accompagne les discours des fournisseurs d'accès ou d'hébergement sur les performances : faire croire que le débit du dernier lien, celui qui arrive sur le bureau de l'utilisateur, est le plus important. En réalité, le goulet d'étranglement est bien souvent ailleurs. Les grandes lignes entre opérateurs de télécommunication ont effectivement un très fort débit, mais elles sont aussi très sollicitées. Imaginez un fournisseur d'accès ayant cent cinquante abonnés connectés simultanément, grâce à ses batteries de modems. S'il a un débit total de 2 mégabits par seconde dans les lignes le connectant à l'extérieur, chaque abonné ne disposera que de la vitesse d'un médiocre modem [
5], puisqu'ils se partagent le débit. Vu le taux de partage régulièrement pratiqué, on comprend qu'aucun fournisseur d'accès n'annonce ces chiffres.
C'est encore plus vrai si vous passez par les lignes internationales. Si vous regardez un site web hébergé au Japon, le débit pratique dont vous disposez, pour vous tout seul, est très inférieur à celui du plus lent modem. Croire que passer d'une technologie modem à une technologie, disons, ADSL, accélérera vos consultations est erroné. Croire que votre site est assez rapide s'il peut être consulté avec un modem à 28 kilobits par seconde, est dangereux : si vous avez des lecteurs lointains, quelle que soit la sophistication de leur équipement, ils ne pourront pas avoir un tel débit.
Ce partage varie en outre dans le temps. Combien d'utilisateurs, convaincus par le discours commercial d'un nouvel opérateur ("Chez nous, cela va bien plus vite") ont pris un nouvel abonnement, constaté effectivement que cela marchait mieux, pour se retrouver, trois mois plus tard, aux mêmes débits qu'avant, lorsque beaucoup d'autres ont été convaincus, et utilisent les mêmes lignes qu'eux.
Résumons-nous : le débit à prendre en compte est celui du plus faible maillon de la chaîne. Rien ne sert de courir sur une portion du trajet, s'il y a des obstacles sur une autre.
Eve Demazière s

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Qu'est-ce que l'Internet ?science et technologie

L'Internet est physiquement composé des millions d'ordinateurs qui y sont connectés, des matériels d'interconnexion et des câbles qui les relient. Ces ordinateurs sont très différents les uns des autres, aussi bien du point de vue matériel que logiciel. Le matériel comporte de banals PC (micro-ordinateurs) et d'énormes machines, comme celle qui héberge le moteur de recherche AltaVista, dont le prix les met hors de portée de toute association. Mais la différence n'est que quantitative : tous bénéficient d'un égal accès à l'Internet... Répétons-le : il n'y a pas de différence qualitative entre les machines serveuses et votre machine de bureau. Et, même du point de vue quantitatif, le serveur web que vous consultez est probablement hébergé sur une machine plus petite que votre PC multimédia dernier cri.
La plus grosse différence entre ces ordinateurs est logicielle : ils fonctionnent avec des systèmes d'exploitation différents. Le système d'exploitation est le logiciel de base de l'ordinateur. C'est lui, bien plus que le matériel, qui détermine le comportement de la machine. Le PC sur lequel cette fiche a été écrite utilise le système d'exploitation Debian. Cela a beau être un PC, un habitué du système d'exploitation MS-Windows aurait sans doute du mal à s'en servir. Le matériel, en fait, n'est qu'une caisse et l'utilisateur interagit avec du logiciel. D'où son importance. Ainsi, un Macintosh utilisant Debian ressemblera beaucoup plus à un PC avec Debian qu'à un autre Macintosh dont le système d'exploitation est le MacOS d'Apple.
En plus du système d'exploitation, logiciel de base utilisé par la machine, tout ordinateur possède un grand nombre de logiciels d'application, ceux qui vont servir au travail quotidien : traitement de textes, éditeur de textes, vérificateur de pages web, logiciel de dessin, etc. Il existe une plus grande variété de logiciels que de systèmes d'exploitation.
D'où la première règle, imposée par cette variété : vos correspondants sur Internet n'ont pas forcément les mêmes logiciels que vous. On reçoit souvent des documents par courrier électronique. Certaines personnes envoient des documents spécifiques d'un logiciel particulier, ou même d'une version particulière d'un logiciel. Si vous voulez maximiser vos chances d'être lu, tenez-vous en aux normes communes à toutes les machines de l'Internet [1]. Ce n'est pas parce que vous avez MS-Word version 2000 que vos correspondants auront fait le même choix d'équipement.
Les ordinateurs ne sont pas tout : d'abord, outre votre machine de bureau, de nombreux autres ordinateurs concourent à ce que l'Internet soit en état de marche. Il y a le serveur web, sur lequel vos fichiers sont hébergés (et les logiciels qui tournent sur ces machines sont en général très différents de ceux que vous avez sur votre micro-ordinateur), les serveurs de noms de domaine, et des machines plus éloignées encore de la vôtre comme les routeurs - les postes d'aiguillage de l'Internet - soit les machines où se prend la décision d'envoyer des données par une route plutôt que par une autre. Quoique invisibles, ils sont indispensables, et les performances de l'Internet dépendent beaucoup d'eux. Car, ces machines si discrètes - et les câbles qui les relient - forment l'infrastructure de l'Internet.
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jeudi 2 juillet 2009

Robots autonomes:science et technologie

c'est le robot
Ainsi l'on cherche à réaliser des systèmes capables de réagir seuls à l'environnement, c'est-à-dire à un certain imprévu. C'est ce plus ou moins grand degré d'autonomie (d'autres aiment mieux dire intelligence artificielle) qui rapproche les robots des systèmes complètement autonomes envisagés par la science-fiction et la recherche de pointe.
Une certaine capacité d'adaptation à un environnement inconnu peut, dans les systèmes semi-autonomes actuels, être assurée pourvu que l'inconnu reste relativement prévisible : l'exemple déjà opérationnel de l'aspirateur-robot (par exemple l'iclebo ou le Trilobite d'Electrolux) en est une parfaite illustration : le logiciel qui pilote cet appareil est en mesure de réagir aux obstacles qui peuvent se rencontrer dans une habitation, de les contourner, de les mémoriser. Il sauvegarde le plan de l'appartement et peut le modifier en cas de besoin. Il retourne en fin de programme se connecter à son chargeur. Il doit donc fournir une réponse correcte au plus grand nombre possible de stimulations, qui sont autant de données entrées, non par un opérateur, mais par l'environnement. C'est un robot dans le plus pur sens du terme.
L'autonomie suppose que le programme d'instructions prévoit la survenue de certains événements, puis la ou les réactions appropriées à ceux-ci. Lorsque l'aspirateur évite un buffet parce qu'il sait que le buffet est là, il exécute un programme intégrant ce buffet, par exemple les coordonnées X-Y de son emplacement. Si ce buffet est déplacé ou supprimé, le robot est capable de modifier son plan en conséquence et, de traiter une zone du sol qu'il ne prenait pas en compte jusqu'alors, il atteint alors un degré supérieur d'autonomie.
Lorsque les robots autonomes sont mobiles, il convient de leur fournir une source d'énergie embarquée : généralement une batterie d'accumulateurs électriques.
En première mondiale le 17 mai 2008 un robot industriel FANUC ROBOTICS a dirigé deux morceaux classiques face à un ensemble instrumental à cordes à PARIS à la Cité des Sciences et de l'Industrie.
Les morceaux joués étaient l'Andante festivo de SIBELIUS, et les Danses roumaines de BARTOK.
Le procédé utilisé a été la capture de mouvement. Procédé déjà utilisé dans le monde du jeu vidéo et du cinéma. Ainsi le bras robot reproduit les mouvements du chef d’orchestre préalablement enregistrés par captation de mouvements.
Pendant la séance de captures de mouvements, des marqueurs blancs sont positionnés sur un joystick et tenu par la main. Les mouvements de ces capteurs sont analysés grâce à un dispositif de caméras optiques et traduites en coordonnées 3D. Ces coordonnées permettent la programmation du bras robot qui restitue à l’identique les mouvements du vrai chef d’orchestre et peut réinterpréter fidèlement l’œuvre le jour du concert en autonomie complète. Toute la dimension et la crédibilité prends tout son sens lors du concert. Les musiciens sont concentrés sur les départs, les terminaisons, les rubatos et nuances et doivent suivre la cadence de la gestique du robot pour être synchronisés. Le résultat procure une liberté dans l'interprétation et les morceaux joués prennent tout leur authenticité.
En comparaison on peut noter la différence du procédé utilisé par le constructeur automobile HONDA avec le robot humanoïde ASIMO qui a dirigé l'orchestre symphonique de Détroit.
Il faut remarquer toutefois que la gestuelle du robot était une programmation robotique et ne restituait pas toutes les subtilités d'un mouvement d'un bras humain.
L'idée intéressante à l'avenir est de pouvoir numériser la gestuelle de tous les grands chefs d'orchestre afin de les mémoriser pour les générations futures. À un niveau pédagogique cela permets d'expliquer à quoi sert véritablement un chef d'orchestre et que son rôle n'est pas une simple représentation. En aucun cas on ne peut actuellement remplacer un humain pendant les phases de répétitions avec les musiciens. L'intelligence artificielle des robots est bien insuffisante pour corriger en temps réel des erreurs d'interprétation. Même si en l'occurrence la prouesse technique du robot humanoïde ASIMO est totale, il n'en reste pas moins qu'il est incapable de modifier en temps réel son comportement.
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Le Robot:science et technologie

c'est le robot
On nomme robot un dispositif mécanique accomplissant automatiquement des tâches généralement considérées comme dangereuses, pénibles, répétitives ou impossibles pour les humains ou dans un but d'efficacité supérieure.
L'évolution de l'électronique et de l'informatique permet des traitements de plus en plus complexes. La définition de ce qui est comptabilisé ou non comme robot varie selon les pays considérés. Au Japon, par exemple, cette catégorie inclut à la différence de la France nombre de machines-outils programmables.
En dépit de leur coût élevé à l'époque (faute de microprocesseurs puissants produits en masse), les robots se sont imposés très vite, dès le début des années 70, pour certaines tâches comme la peinture des carrosseries automobiles, en atmosphère de vapeurs toxiques.

Étymologie:

Le terme robot est issu des langues slaves telles que le biélorusse, le polonais, ou encore le tchèque. Ce mot qui y signifie esclave ou travailleur dévoué (Ex. : en polonais, travailleur = robotnik), fut initialement utilisé par l’écrivain d’origine tchécoslovaque Karel Čapek dans sa pièce de théâtre R. U. R. (Rossum's Universal Robots) en 1920. Cette pièce fut jouée pour la première fois en 1921. Bien que Karel Čapek soit souvent considéré comme l’inventeur du mot, il a lui-même désigné son frère Josef, peintre et écrivain, comme étant l’inventeur réel du mot.
Certains assurent que le mot robot fut d’abord utilisé dans la courte pièce Opilec de Josef Čapek (The Drunkard), publiée dans la collection Lelio en 1917. Selon la Société des frères Čapek à Prague, ce serait inexact. Le mot employé dans Opilec est automate, alors que robot est apparu pour la première fois dans R.U.R..
Alors que les « robots » de Karel Čapek étaient des humains organiques artificiels, le mot robot fut emprunté pour désigner des humains « mécaniques ». Le terme androïde peut signifier l’un ou l’autre, alors que le terme cyborg (« organisme cybernétique » ou « homme bionique ») désigne une créature faite de parties organiques et artificielles.
Quant au terme robotique, il fut introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son livre Runaround. Il y énonce les « trois règles de la robotique » qui deviendront par la suite « les trois lois de la robotique ».

Antiquité:

L’image d’homme automatisé a son origine dans l’Antiquité gréco-romaine. Par exemple Le mythe de Pygmalion, racontait déjà à l’époque comment la statue Galatée devint vivante et s’affranchit de son créateur afin de partir à la conquête du monde des hommes, la « Fonostra » comme ils l’appelaient en ces temps anciens. Dans la mythologie classique, le dieu du fer et du métal (Vulcain ou Héphaïstos) construisit des esclaves tout de métal et d’or pour en faire des êtres intelligents à sa seule solde afin de remplacer les hommes créés par Zeus, dans le seul et unique but de se venger de son frère illégitime Glorias devenu de plus en plus oppressant au fur et à mesure que l’humanité le vénérait.

Renaissance:

Le premier exemple d’un robot de forme humaine fut donné par Léonard de Vinci en 1495. Ses précieuses notes à ce sujet recelaient des croquis tous plus intéressants les uns que les autres, montrant un cavalier muni d’une armure qui avait la possibilité de se lever, bouger ses membres tels que sa tête, ses pieds et ses mains. Le plan était probablement basé sur ses recherches anatomiques compilées dans l’homme vitruvien. On ne sait pas s’il a tenté de construire ce robot.

XVIIIe et XIXe siècle:

Le premier robot de l’histoire de l’humanité connu fut présenté par Jacques de Vaucanson en 1738, qui inventa un homme mécanique qui jouait d’un instrument de musique à vent, ainsi qu’un canard mangeant et refoulant sa nourriture après ingestion de cette dernière. La nouvelle L’homme épingle d’Hermann Mac Coolish Rotenberg Caistria (1809) raconte l’histoire d’un homme qui désirait se transformer en robot par amour pour sa machine à coudre, et Steam Man of the Prairies d’Edward S. Ellis (1865) exprime la fascination américaine de l’industrialisation. La littérature concernant la robotique connu des sommets notables avec l’Homme électrique de Luis Senarens en 1885.

XXe siècle:

Lorsque la technologie arriva au point où l’on put prédire des créatures mécaniques (non ludiques), les réponses littéraires au concept de robot suscitèrent la crainte que les humains soient remplacés par leurs propres créations. Frankenstein (1818), parfois désigné comme le premier roman de science-fiction, est devenu un synonyme de ce thème. Lorsque la pièce de Čapek RUR introduisit le concept d’une chaîne de montage pilotée par des robots qui tentent de construire toujours plus de robots, le thème prit une consonance économique et philosophique, renforcée par le film classique Metropolis (1927), et les populaires Guerre des étoiles (1977), Blade Runner (1982) et Terminator (1984).

XXIe siècle :

Bien que les clones ne soient pas des robots à proprement parler, le thème de l’opposition entre la créature et son créateur, à l’instar de Frankenstein, se retrouve dans un film comme The Island ou I, Robot. De nombreux autres films de série B s’inspirent de ce sujet qui peut être considéré comme un marronnier du domaine.

Industrie:

Les robots sont intensivement utilisés dans l'industrie, où ils effectuent sans relâche des tâches répétitives et avec rigueur. Dans les chaînes de montage de l'industrie automobile, ils y remplacent les ouvriers dans les tâches pénibles et dangereuses (peinture, soudage, emboutissage, etc.). Les robots industriels sont souvent munis de systèmes de vision qui leur procurent une souplesse d'exécution et des moyens de vérifier la qualité des produits fabriqués.
La science des robots se nomme la robotique.

Principes:

Le terme robot correspond à un type bien précis de système. Ainsi, si certaines caractéristiques ne sont pas présentes, une machine, même très complexe, ne peut être qualifiée de robot. La définition la plus précise du robot pourrait être : « Système automatique mécanisé capable d'effectuer une ou plusieurs tâches, dans un environnement donné, de manière autonome, par l'exécution d'un programme ».
Selon cette définition, une machine aussi complexe qu'un avion de ligne n'est pas un robot, alors qu'un banal grille-pain peut être appelé robot.
En effet, un avion de ligne, bien qu'embarquant de nombreux appareils automatiques et constituant un très complexe ensemble de systèmes associés, reste sous le contrôle des pilotes qui demeurent en haut de la pyramide hiérarchique des systèmes. Du décollage à l'atterrissage, l'appareil est gouverné et n'exécute pas un programme lui permettant d'accomplir toutes les tâches nécessaires sans contrôle humain.
En revanche, le grille-pain va effectuer, une fois démarré, une tâche certes unique, très simple, mais de façon entièrement autonome et sans aucune intervention extérieure, exécutant un programme, une suite d'instructions: en effet, le thermostat à bilame qui coupe le circuit de chauffe et éjecte les tranches de pain dès que le temps de cuisson est écoulé peut être considéré comme une unité d'entrée, tandis que la valeur du réglage peut être considérée comme une variable du programme à exécuter.
Ainsi le robot, machine programmable, ne peut être séparé de l'ordinateur, et à cet égard doit être défini comme une unité d'entrée/sortie, un périphérique. Le schéma et l'architecture classique des machines à traitement automatique de données restent donc valables, même dans le cas d'un futur robot quasi autonome, conforme aux prévisions de la science-fiction. La seule différence entre un ordinateur de bureau et un robot est que l'unité de calcul (processeur), les unités de stockage (mémoire vive et mémoire permanente), les unités d'entrée (caméras, etc.) sont soit embarquées dans le système, soit commandées à distance. Mais le robot lui-même, en tant que dispositif mécanique commandé par l'unité centrale, reste un périphérique de sortie. Quelle que soit la complexité du logiciel lui permettant de réagir à son environnement, le robot est piloté, exactement comme une imprimante qui exécute une suite de tâches programmées. Le robot reste donc une machine von Neumann, dont il n'est qu'un élément. Selon cette définition, on peut considérer, même si cette distinction est quelque peu académique, que les robots SWORD (évoqués plus bas) testés en ce moment en Irak, ainsi que les laboratoires automatiques opérant sur Mars ne sont pas, justement, de véritables robots, puisqu'ils ne s'agit que de systèmes téléguidés par un opérateur humain. En revanche, des systèmes automatisés comme certaines sondes spatiales, certains drones et les missiles de croisières, constituent bien des robots.
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Comment fonctionne un paratonnerre ?science et technologie

Vous êtes bien plus à l'abri dans un avion en plein vol que sur la terre ferme, lorsqu'un orage éclate. Non, non, ce n'est pas une blague, la physique n'est pas d'humeur rieuse. La foudre est un phénomène purement naturel qui frappe les régions de hautes altitudes et les objets proéminents. Comment éviter de recevoir une décharge ? Des règles élémentaires sont à connaître comme ne jamais s'abriter sous un arbre ou s'isoler du sol. En ce qui concerne les infrastructures comme les maisons, Benjamin Franklin a trouvé la solution à ses risques et périls : le paratonnerre. Mais le progrès scientifique passe aussi par un don de sa personne. Comment un tel objet protège de la foudre ?
De l'élictricité dans l'air:
Les orages offrent un magnifique spectacle lumineux et sonore. Des éclairs rouges, violets, bleus zèbrent le ciel mais il ne faut pas pour autant oublier le danger existant. Ces éclairs consistent en des impacts de foudre de plusieurs millions de volts, de quoi terrasser plus d'un homme.
Prenez de gros nuages tels que les cumulonimbus, faites-y régner une grande différence de température entre la base et le sommet, vous obtiendrez une véritable cocotte minute. Des courants d'air vont alors s'opérer au sein de ces formations atmosphériques polarisant au passage les particules positivement en haut du nuage, et négativement à sa base.
Cette différence de charges crée une électricité dite statique car les charges ne circulent pas, elles restent sur place. Ce phénomène se produit lorsque vous vous frottez les cheveux avec un pull, ils se dressent sur la tête.
Une décharge de plusieurs millions de volts:
Que devient cette électricité ? Le nuage gonfle de plus en plus et se charge de plus en plus négativement à sa base et inversement au sommet. Le sol est lui chargé positivement ; ce qui ne va pas laisser de marbre les particules négatives du nuage.
Première chose à savoir en physique : les contraires s'attirent et tendent à se rencontrer. C'est pareil dans ce cas sauf que la masse d'air sert d'isolant jusqu'à un certain point. Et là, c'est l'explosion : une décharge électrique de forte intensité s'opère. Elle se visualise sous forme d'un éclair mais la foudre vient de frapper.
Protéger des impacts de foudre :
Le seul moyen de se prémunir des effets dévastateurs de la foudre est de la conduire le plus rapidement possible à la Terre. Le paratonnerre va jouer le rôle de capteur et de conducteur de cette énergie électrique. Il se compose :
>>D'un système de capture qui se présente sous différentes formes : une simple tige métallique (comme le modèle de Franklin), une cage de maille (modèle de Faraday)...Leur taille doit être telle qu'elle permette de protéger la structure dans sa totalité et non une partie. Cela forme comme une sphère bouclier.
>>De conducteurs enfouis dans le sol ce qui permet une meilleure dispersion de l'énergie et évite une concentration. On parle vulgairement de prise de terre.
Malgré plusieurs types de paratonnerres, il n'est pas rare d'observer des dégâts collatéraux, Il faut y apporter d'autres solutions pour protéger au maximum les constituants de l'installation électrique de l'infrastructure. Plus de deux millions d'impact de foudre sont enregistrés chaque année sur le sol français.
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