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jeudi 2 juillet 2009

Le Robot:science et technologie

c'est le robot
On nomme robot un dispositif mécanique accomplissant automatiquement des tâches généralement considérées comme dangereuses, pénibles, répétitives ou impossibles pour les humains ou dans un but d'efficacité supérieure.
L'évolution de l'électronique et de l'informatique permet des traitements de plus en plus complexes. La définition de ce qui est comptabilisé ou non comme robot varie selon les pays considérés. Au Japon, par exemple, cette catégorie inclut à la différence de la France nombre de machines-outils programmables.
En dépit de leur coût élevé à l'époque (faute de microprocesseurs puissants produits en masse), les robots se sont imposés très vite, dès le début des années 70, pour certaines tâches comme la peinture des carrosseries automobiles, en atmosphère de vapeurs toxiques.

Étymologie:

Le terme robot est issu des langues slaves telles que le biélorusse, le polonais, ou encore le tchèque. Ce mot qui y signifie esclave ou travailleur dévoué (Ex. : en polonais, travailleur = robotnik), fut initialement utilisé par l’écrivain d’origine tchécoslovaque Karel Čapek dans sa pièce de théâtre R. U. R. (Rossum's Universal Robots) en 1920. Cette pièce fut jouée pour la première fois en 1921. Bien que Karel Čapek soit souvent considéré comme l’inventeur du mot, il a lui-même désigné son frère Josef, peintre et écrivain, comme étant l’inventeur réel du mot.
Certains assurent que le mot robot fut d’abord utilisé dans la courte pièce Opilec de Josef Čapek (The Drunkard), publiée dans la collection Lelio en 1917. Selon la Société des frères Čapek à Prague, ce serait inexact. Le mot employé dans Opilec est automate, alors que robot est apparu pour la première fois dans R.U.R..
Alors que les « robots » de Karel Čapek étaient des humains organiques artificiels, le mot robot fut emprunté pour désigner des humains « mécaniques ». Le terme androïde peut signifier l’un ou l’autre, alors que le terme cyborg (« organisme cybernétique » ou « homme bionique ») désigne une créature faite de parties organiques et artificielles.
Quant au terme robotique, il fut introduit dans la littérature en 1942 par Isaac Asimov dans son livre Runaround. Il y énonce les « trois règles de la robotique » qui deviendront par la suite « les trois lois de la robotique ».

Antiquité:

L’image d’homme automatisé a son origine dans l’Antiquité gréco-romaine. Par exemple Le mythe de Pygmalion, racontait déjà à l’époque comment la statue Galatée devint vivante et s’affranchit de son créateur afin de partir à la conquête du monde des hommes, la « Fonostra » comme ils l’appelaient en ces temps anciens. Dans la mythologie classique, le dieu du fer et du métal (Vulcain ou Héphaïstos) construisit des esclaves tout de métal et d’or pour en faire des êtres intelligents à sa seule solde afin de remplacer les hommes créés par Zeus, dans le seul et unique but de se venger de son frère illégitime Glorias devenu de plus en plus oppressant au fur et à mesure que l’humanité le vénérait.

Renaissance:

Le premier exemple d’un robot de forme humaine fut donné par Léonard de Vinci en 1495. Ses précieuses notes à ce sujet recelaient des croquis tous plus intéressants les uns que les autres, montrant un cavalier muni d’une armure qui avait la possibilité de se lever, bouger ses membres tels que sa tête, ses pieds et ses mains. Le plan était probablement basé sur ses recherches anatomiques compilées dans l’homme vitruvien. On ne sait pas s’il a tenté de construire ce robot.

XVIIIe et XIXe siècle:

Le premier robot de l’histoire de l’humanité connu fut présenté par Jacques de Vaucanson en 1738, qui inventa un homme mécanique qui jouait d’un instrument de musique à vent, ainsi qu’un canard mangeant et refoulant sa nourriture après ingestion de cette dernière. La nouvelle L’homme épingle d’Hermann Mac Coolish Rotenberg Caistria (1809) raconte l’histoire d’un homme qui désirait se transformer en robot par amour pour sa machine à coudre, et Steam Man of the Prairies d’Edward S. Ellis (1865) exprime la fascination américaine de l’industrialisation. La littérature concernant la robotique connu des sommets notables avec l’Homme électrique de Luis Senarens en 1885.

XXe siècle:

Lorsque la technologie arriva au point où l’on put prédire des créatures mécaniques (non ludiques), les réponses littéraires au concept de robot suscitèrent la crainte que les humains soient remplacés par leurs propres créations. Frankenstein (1818), parfois désigné comme le premier roman de science-fiction, est devenu un synonyme de ce thème. Lorsque la pièce de Čapek RUR introduisit le concept d’une chaîne de montage pilotée par des robots qui tentent de construire toujours plus de robots, le thème prit une consonance économique et philosophique, renforcée par le film classique Metropolis (1927), et les populaires Guerre des étoiles (1977), Blade Runner (1982) et Terminator (1984).

XXIe siècle :

Bien que les clones ne soient pas des robots à proprement parler, le thème de l’opposition entre la créature et son créateur, à l’instar de Frankenstein, se retrouve dans un film comme The Island ou I, Robot. De nombreux autres films de série B s’inspirent de ce sujet qui peut être considéré comme un marronnier du domaine.

Industrie:

Les robots sont intensivement utilisés dans l'industrie, où ils effectuent sans relâche des tâches répétitives et avec rigueur. Dans les chaînes de montage de l'industrie automobile, ils y remplacent les ouvriers dans les tâches pénibles et dangereuses (peinture, soudage, emboutissage, etc.). Les robots industriels sont souvent munis de systèmes de vision qui leur procurent une souplesse d'exécution et des moyens de vérifier la qualité des produits fabriqués.
La science des robots se nomme la robotique.

Principes:

Le terme robot correspond à un type bien précis de système. Ainsi, si certaines caractéristiques ne sont pas présentes, une machine, même très complexe, ne peut être qualifiée de robot. La définition la plus précise du robot pourrait être : « Système automatique mécanisé capable d'effectuer une ou plusieurs tâches, dans un environnement donné, de manière autonome, par l'exécution d'un programme ».
Selon cette définition, une machine aussi complexe qu'un avion de ligne n'est pas un robot, alors qu'un banal grille-pain peut être appelé robot.
En effet, un avion de ligne, bien qu'embarquant de nombreux appareils automatiques et constituant un très complexe ensemble de systèmes associés, reste sous le contrôle des pilotes qui demeurent en haut de la pyramide hiérarchique des systèmes. Du décollage à l'atterrissage, l'appareil est gouverné et n'exécute pas un programme lui permettant d'accomplir toutes les tâches nécessaires sans contrôle humain.
En revanche, le grille-pain va effectuer, une fois démarré, une tâche certes unique, très simple, mais de façon entièrement autonome et sans aucune intervention extérieure, exécutant un programme, une suite d'instructions: en effet, le thermostat à bilame qui coupe le circuit de chauffe et éjecte les tranches de pain dès que le temps de cuisson est écoulé peut être considéré comme une unité d'entrée, tandis que la valeur du réglage peut être considérée comme une variable du programme à exécuter.
Ainsi le robot, machine programmable, ne peut être séparé de l'ordinateur, et à cet égard doit être défini comme une unité d'entrée/sortie, un périphérique. Le schéma et l'architecture classique des machines à traitement automatique de données restent donc valables, même dans le cas d'un futur robot quasi autonome, conforme aux prévisions de la science-fiction. La seule différence entre un ordinateur de bureau et un robot est que l'unité de calcul (processeur), les unités de stockage (mémoire vive et mémoire permanente), les unités d'entrée (caméras, etc.) sont soit embarquées dans le système, soit commandées à distance. Mais le robot lui-même, en tant que dispositif mécanique commandé par l'unité centrale, reste un périphérique de sortie. Quelle que soit la complexité du logiciel lui permettant de réagir à son environnement, le robot est piloté, exactement comme une imprimante qui exécute une suite de tâches programmées. Le robot reste donc une machine von Neumann, dont il n'est qu'un élément. Selon cette définition, on peut considérer, même si cette distinction est quelque peu académique, que les robots SWORD (évoqués plus bas) testés en ce moment en Irak, ainsi que les laboratoires automatiques opérant sur Mars ne sont pas, justement, de véritables robots, puisqu'ils ne s'agit que de systèmes téléguidés par un opérateur humain. En revanche, des systèmes automatisés comme certaines sondes spatiales, certains drones et les missiles de croisières, constituent bien des robots.
sc-et-tech.blogspot.com
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SOURCE : ICI

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